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Les 6 dangers de la cotation en bourse de l’eau

Pourquoi l’eau s’échange-t-elle en bourse ?

Les producteurs et industriels peuvent acheter les valeurs liées à l’eau. Le secteur agraire californien est l’un des plus importants des États-Unis mais l’eau y est extrêmement coûteuse en raison de la sécheresse dont souffre la région.

Les acteurs du marché échangent les valeurs liées à l’eau et ces valeurs peuvent désormais être cotées en bourse. Ainsi, un producteur d’amandes, dont les besoins en eau au cours des six prochains mois seront conséquents, peut acheter les valeurs futures de l’eau et obtenir immédiatement un prix bien arrêté. Ce prix se négocie sur l’indice Nasdaq Veles California Water (NQH2O), ce qui permet de fixer le prix via des estimations et sans aucune réglementation.

Nos actions peuvent influencer le marché et créer des effets négatifs comme positifs sur l’économie et l’environnement :

1. Une plus grande transparence et confiance dans les prix pour les acteurs du marché

Cette confiance et transparence sont fondées sur un contrat à terme dans lequel les deux parties s’engagent à s’échanger les valeurs de l’eau dans le futur. En d’autres termes, ils n’achètent ni ne vendent de l’eau mais bien le droit de l’utiliser à l’avenir, à une date et à un prix défini. 

2. Augmentation du rendement et des liquidités ou prix différés? Implication des investissements boursiers réalisés par les particuliers (pas uniquement dans les sociétés de l’eau)

Situé dans une région bien particulière de la Californie (le bassin de Chino, le bassin de San Gabriel et le bassin de Mojave Alto Subarea), le marché local est susceptible d’être sujet à des échanges internationaux, ce qui peut être dangereux. L’échange de contrats futurs de l’eau permet à n’importe quel investisseur qui ne travaille pas dans le secteur de l’eau d’entrer sur le marché. Ces investisseurs individuels apportent plus de liquidités sur le marché. Conséquences ? Le prix n’est pas dirigé par les fluctuations naturelles du marché de l’eau mais bien par celles du marché boursier, ce qui pourrait différer les prix.

3. Pas de livraison physique

Il n’y a pas de livraison physique de l’eau parce qu’il est plus coûteux de l’envoyer d’un pays à l’autre plutôt que d’utiliser l’eau disponible à proximité. Pour résoudre ce problème, à l’échéance du contrat, au lieu de recevoir de l’eau, l’acheteur reçoit un montant qui représente la différence entre le prix convenu et le prix d’échange en bourse.

4. Que se produit-il quand il y a un risque de prix spéculatifs?

La spéculation sur le marché de l’eau peut produire deux de ces résultats principaux : un prix trop élevé entraînerait des pénuries d’eau et beaucoup pourraient manquer de cette ressource indispensable à tous. Des prix trop bas pourraient encourager le gaspillage, créant des conséquences néfastes pour la durabilité et l’environnement.

5. L’influence de l’indice NQH2O

Il n’existe qu’un seul indice de l’eau, le NQH2O. Cet indice permet de mesurer le cours au comptant de l’eau californienne. Il pourrait également servir de référence mondiale en matière de prix de l’eau, accroissant ainsi les inégalités.

6. Risques de considérer l’eau comme un produit

Le traitement de l'eau comme un produit risque d’encourager les pays où le marché de l’eau est privé à échanger l’eau, ce qui intensifierait les effets mentionnés ci-dessus et contribuerait à normaliser la marchandisation de l’eau.

Comment promouvoir les effets positifs ?

Les contrats futurs de l’eau s’échangent à Wall Street. Mais quel est notre rôle en tant qu’investisseurs ? Notre comportement spéculatif peut avoir des conséquences néfastes sur la durabilité. Comment alors générer des résultats positifs en investissant dans l’eau ?

Le secret est d’investir dans les fonds associés aux entreprises de l’eau (construction d’infrastructures, assainissement, entreprises d’intelligence artificielle permettant de gérer les fuites d’eau, etc.) afin de produire un impact bénéfique à la planète tout en évitant la création d’une bulle spéculative. Cela contribuerait à aider les acteurs locaux des marchés de l’eau à combattre l’incertitude liée à la bulle spéculative tout en offrant plus de stabilité et en produisant un impact positif sur l’environnement.

Certains pays ne reflètent pas le prix réel de l’eau. Ce prix se compose de deux éléments : le coût du traitement de l’eau et le coût de la distribution.

Depuis quelques années, le prix de l’eau en Belgique est en constante augmentation. Nous sommes donc conscients que l’eau est une ressource indispensable et coûteuse. En 2005, l’eau en Belgique coûtait environ 2 € par mètre cube. En 2020, ce prix avait quasiment triplé, dépassant les 5 € par mètre cube. Chez Shayp, nous vous aidons à réduire votre facture de l’eau de 22 % en moyenne et à économiser dans le même temps des milliers de litres d’eau. Si vous souhaitez en savoir plus, prenez rendez-vous avec nos experts !

Références: